A 20 ans, on se réveille pour attraper sa planche et partir surfer. L’envie, le plaisir, l’addiction sont les plus forts. En parallèle la performance est au maximum. Une souplesse physique qui autorise toutes les positions les plus chaudes! On retombe sur sa planche sans dommages comme un félin. On peut prendre des boites extrêmes et remonter à la surface avec un grand sourire ravi. Le jeune surfeur n’est pas impressionné par les parties de rame pendant les gros swells; juste un test d’endurance et de souffle, pour impressionner les potes surfeurs. L’engagement est complet sans limites. Bon pas forcément toujours respectueux des autres surfeurs . Un surfeur de 20 ans affamé peut semer la panique au line-up autant qu’un requin!
L’évolution dans le temps rend plus sage. A partir de 40 ans cela se dégrade avec baisse de la masse musculaire 3 à 8 % par décennie.
Le corps récupère moins vite. Pour contrer ces effets, il faut maintenir l’intensité et le volume d’entrainement. En triathlon (distance olympique: natation 1,5 km / cyclisme 40 / course à pied 10) la performance décline à partir de 45 ans. Parfois on a recours aux antalgiques pour des blessures ou des douleurs récidivantes.
Pour le surf, Style et Flow sont toujours essentiels. Le flow, la fluidité procure un état de grâce, un sentiment de bonheur et d’accomplissement.
On devrait créer une récompense annuelle, un trophée Surf « Meilleur Flow International ».
A 40 ans, on shoote moins et on se concentre sur les bombes. On parle de vagues !
Des sportifs de 40 ans gagnent encore. Kelly est exceptionnel mais on peut citer Tiger Woods, Martina Navratilova ou Jeannie Longo. Stephanie Gilmore, 35 ans, Icône du surf, la cool girl par excellence va continuer à déchirer de nombreuses années.
« L’avenir appartient à ceux qui croient à la beauté de leurs rêves ».