Suivez votre instinct… et ne vous comparez pas aux autres… Prenez toujours le temps de vous amuser, de vous dépasser et de vous donner à fond… et si vous avez peur de quelque chose, faites-le , a déclaré Jaleesa Vincent.
Jeune, Jaleesa rêvait de devenir danseuse. Elle a ensuite bifurqué vers le surf de compétition sur les QS australiens mais n’avait pas vraiment l’esprit pour se battre dans les séries. Elle a préféré être une free surfeuse et s’est intégrée dans le groupe de Rage, collectif un peu beatnik avec Creed Mc Taggart, Noa Deane…
Séduit par son surf original de tubes, airs et layback, Billabong lui a proposé de faire partie du team.
Dans les vagues, à la maison, en studio de musique ou en surf, Jaleesa maîtrise son destin. Personnalité éclectique et créative du surf, elle a réalisé une comédie musicale sur le surf, Juju the Surf Musical, dont la bande originale a été composée par son groupe Cupid and the Stupid. Plus récemment sortie du film de surf « Pussy Palace », un hommage à ses « Pussy Surfboards ».
Pussy Surfboards a été fondée avec sa colocataire de l’époque, Ellis Ericson. Les surfeuses se faisaient traitées de Pussy, poules mouillées, de femmelettes, référence macho au minou. Elles ont choisi ce nom comme une rébellion, prendre une revanche en affirmant le pouvoir féminin par leur talent de surfeuses et de shapeuse. Jaleesa a eu envie de faire l’expérience complète de la conception depuis le pain de mousse, le shape et jusqu’au glassage.
Pussy Palace est une ode à son art et propose un surf créatif et une bande-son brute.