En cette période d’incertitude, le temps est peut-être venu de s’interroger sur l’évolution du surf français et européen. Où sont passées les valeurs du surf ? Où sont les clubs ? On ne les voit pas, on ne les entend pas.
« Anne ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? demande la femme de Barbe bleue – Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l’herbe qui verdoie lui rétorque sa sœur. Il faut mourir madame lui répond Barbe Bleue, et tout à l’heure. »
Organismes vivants, les organisations sont peut-être vouées à mourir à disparaître dès lors qu’elles se figent et se sclérosent. La Fédération est à l’image du baron de Münchhausen qui, pris dans le marigot, tire sur sa perruque pour se sauver. Il mourra parce que c’est son heure.
Napoléon le Petit, devra rendre des comptes au peuple des surfeurs. La légion d’honneur, glanée avec tant de combats, ne lui accordera pas l’immunité. Sa faute, aura été d’être trop proche de la cour dans ce pays Jacobin, éloigné des clubs et des surfeurs qui l’ont fait roi. Dommage, les surfeurs sont par nature Girondins .
Pris également par le marécage, la WSL tente de se refaire la cerise. Le nouveau dispositif d’organisation des compétitions de la WSL nécessitera que Français et Européens se mobilisent pour être plus forts, ensemble.
La nouvelle donne s’organise en deux saisons distinctes. La première, de mars à juillet, se déroule au niveau continental (les QS) afin de procéder à un classement qui sera arrêté fin juillet. La deuxième, d’août à décembre, réunit les meilleurs classés de chaque région (classement QS) sur un circuit international – Challenger Series. À l’issue de ce classement, les meilleurs pourront alors accéder au Championship Tour (les 36 meilleurs surfeurs et 18 surfeuses en compétition pour le titre mondial).
L’Europe qui récupère un quota de 10 places pour les garçons et de 8 places pour les filles susceptibles de se qualifier à mi-parcours sur le circuit Challenger Series, n’est pas la plus mal lotie. Le continent le plus avantagé est l’Afrique qui récupère un quota un peu riquiqui (5 hommes -3 Femmes) mais l’Afrique du Sud est le seul réel pays de surf en Afrique. Tranquille Émile. Ils nous ont refilé Israël et le Maroc avec notamment quelques sérieux concurrents comme Ramzy Boukhiam. Nous, les Européens, on ne va pas pleurer, d’autant que ces deux pays organisent deux compétitions QS majeures (Maroc 5000 et Israël 3000) en 2021. Au-delà de l’aspect mercantile, il est vrai qu’Israël et le Maroc ont intégré, voilà plus de 20 ans, la Fédération européenne de surf et organisé de nombreuses compétitions européennes.
Les surfeurs français devront obligatoirement briller en Europe avant de rêver plus grand. Cette nouvelle donne nécessite de nous interroger sur les conditions d’émergence de la haute performance en surf.
UN MODÈLE DE FORMATION DES JEUNES OBSOLETE
Comment aider les Français à être plus performants au niveau européen et mondial ? On peut se la jouer flamboyant et faire le coq, mais le niveau des Français commence à s’essouffler. Quels sont les Français capables de rivaliser avec des jeunes de leurs âges comme Ethan Ewing (22 ans), Griffin Colapinto (22 ans), consœurs et consorts? Nos sémillants représentants tricolores, Jérémy Florès (32 ans), Michel Bourez (35 ans) et Johanne Defay (27 ans) … confortablement installés dans le WCT, masquent le déficit d’une structure d’entraînement et de formation performante pour des jeunes surfeurs français qui se destinent à intégrer le circuit professionnel.
L’organisation de la filière surf d’accès au haut-niveau est structurée en un ensemble de poupées gigognes emboitées les unes dans les autres.
La majorité des meilleurs surfeurs (ses) engagés sur les circuits pros sont identifiés au sein du CRE Aquitaine (Centre de Rassemblement de l’Elite). Basé à Hossegor et à Biarritz, il réunit ponctuellement les élites de la Fédération et propose des accompagnements sur des compétitions professionnelles en France et à l’étranger. Cela concerne a priori un groupe de 27 surfeurs. Sur Hossegor, les rendez-vous sont donnés sur la plage en fonction des vents, des marées et des disponibilités des uns et des autres. C’est un peu open bar, chacun vient ou ne vient pas, selon les vagues, quand il veut ou quand il peut, selon l’humeur ou les priorités de chacun. L’ambiance est décontractée. Il n’est pas certain que ces sympathiques parties de plage suffisent pour préparer les meilleurs jeunes Français à affronter demain les meilleurs mondiaux sur les différentes compétitions professionnelles mondiales et à renverser la table d’une hiérarchie internationale installée. Quand on sait que les meilleurs sportifs s’entraînent tous les jours à minima 4 heures par jour, il est clair que ce n’est pas avec quelques petits entraînements sporadiques d’une à deux fois par semaine que les Français vont casser la baraque.
Dans les étages en dessous, le maillage du territoire est organisé autour de 5 Pôles espoirs : Réunion – Guadeloupe – Martinique – Bretagne – Aquitaine (pôle espoir et pôle France espoir ???), auxquels il faut rajouter les centres départementaux et régionaux ainsi que de nombreuses sections sportives (pas considérées comme du haut-niveau). Cela représente grosso-modo une centaine de sportifs. La grande majorité sont des surfeurs. Quelques rares bodyboardeurs et longboardeurs abandonnés au milieu du gué par la fédération internationale sont intégrés dans ces pôles espoirs dont la gestion relève des comités et des ligues.
Le pôle France de Biarritz, (la dénomination pôle espoir national conviendrait mieux) sous la responsabilité de la DTN, ratisse les meilleurs surfeurs des différents pôles espoirs. Un bel espace leur est dédié à Biarritz (à côté du Lycée André Malraux). De temps en temps, une poignée de surfeurs identifiés du CRE participent à quelques entraînements. Seuls ceux qui habitent à proximité se déplacent. Au final, on a vaguement l’impression que ce collectif de 27 surfeurs est juste destiné à justifier auprès du ministère qu’une stratégie cohérente axée sur la haute performance est mise en place. A l’image de ces morts non déclarés pour que les familles puissent continuer à toucher le montant des pensions. Le CRE est un peu creux. La faible adhésion, et participations des surfeurs révèlent le fait que cette structure et/ou ce mode de fonctionnement ne sont pas attractifs. Manque de professionnalisme, manque d’implication, déficit de compétences, absence d’une vision claire de la haute performance,… de nombreux arguments peuvent être avancés. Chacun peut dire ce qu’il veut. Ce qui est clair, par contre, c’est que cette filière d’accès à la performance n’est pas adaptée. Partant du constat qu’il est impossible d’accéder au haut-niveau sans surfer tous les jours et s’entraîner deux fois par jour, il est nécessaire de repenser le système de formation des jeunes dans le sens où les modalités ne sont plus du tout adaptées à l’évolution du surf et aux exigences de la haute performance. Sans pour autant faire un procès d’intention en incompétence de ses entraîneurs et de la Fédération, il convient de procéder à un diagnostic clair.
Quels sont les surfeurs pros issus pleinement de la filière fédérale ? Comment concilier études classiques et surf de haut-niveau en arrivant à maintenir un temps de pratique suffisant pour espérer concurrencer les meilleurs jeunes Américains, Australiens, Brésiliens, … ? La plupart arrêtent les études. Combien de surfeurs français, identifiés au sein du Centre de Rassemblement des Élites, poursuivent leurs études ? Qu’est ce qui se passe pour les jeunes qui n’ont pas de sponsors, ni de parents qui peuvent financer un bon Quiver et des voyages pour s’entraîner ou participer aux compétitions ? Sur quelles bases les marques décident-elles d’aider un surfeur à performer ? Son niveau ? Sa tronche ? Son caractère ? Ses réseaux ? Certains passent autant de temps à surfer qu’à se valoriser sur les réseaux
CE QUE TU VEUX SAVOIR DU BAMBOU, SEUL LE BAMBOU TE L’APPRENDRA…
… Dit le proverbe africain. En substance, il faut aller voir là où cela se passe ! Surfer tous types de vagues, être entouré et confronté à la concurrence, s’enrichir d’expériences toujours renouvelées sur les spots les plus exigeants. A la marge du système fédéral, Jérémy Florès a ouvert la voie en prenant des chemins de traverse. Sa force aura été d’aller voir ailleurs, là où sont les meilleurs, là où le surf exige concentration, décision et précision. De la Réunion, à Madagascar, en passant par La Nouvelle Calédonie, l’Australie, la Polynésie, Hawaii et bien sûr la France, … son parcours nous montre que le surf se nourrit des expériences, de l’aventure et du voyage. C’est dans la contrainte que tu peux acquérir ta liberté, disait Friedrich Nietzsche, surfeur connu du XIXème siècle.
Le North Shore d’Hawaii est un de ces lieux où les contraintes sont maximales. Puissance des vagues qui déferlent sur des roches volcaniques acérées ; présence de surfeurs locaux patibulaires bien décidés à prendre le menu complet as much as you can eat ; des sponsors en coupe de champagne qui prennent leurs loges face à l’arène, sapés de chemises hawaïennes très kitsch pour assister aux combats des gladiateurs ; les photographes et cameramen dont les pixels valideront les surfeurs qui auront su sortir de l’ombre pour s’exposer à la lumière ; quelques requins tigres qui parfois sortent de leurs tanière du côté de Waïmea pour profiter du coucher de soleil en espérant flairer un bon coup. Hawaii est un révélateur de talents. Il y a ceux qui savent qu’il leur faudra du temps, de la patience et du courage pour apprivoiser ce lieu, mais pleinement conscients que c’est là que ça se passe, et les autres, tous les autres qui viennent cocher la destination Hawaii pour être bien certains qu’ils sont d’authentiques surfeurs. Danser dans les chaînes (Friedrich Nietzsche), c’est trouver sa liberté en ces lieux compliqués, qui exigent d’apprivoiser l’environnement et de se jouer des contraintes. Les meilleurs surfeurs français savent bien que ces lieux sont des passages obligés, des chemins initiatiques pour accéder à la haute performance. Dans la tribu des surfeurs, il est un âge où il faut aller affronter le lion à mains nues, muni d’un simple gun. L’anthropologue et sociologue David Lebreton compare ces conduites à risques à l’ordalie, ce rite de passage de l’enfance à l’âge adulte dont témoignent les récits des griots africains au pays des guerriers Maasaï. A l’image du jeune Sam Piter parti renifler les vagues de Teahupoo et défier les mâchoires acérées de cette lèvre métallique pour en revenir un peu plus Homme.
L’AGE D’OR DU SURF FRANÇAIS EST REVOLU
Les marques leader du surf ont vendu leur âme aux fonds de pension américains et se sont affranchies des valeurs du surf qui les ont portées au succès. Le panneau « Gone Surfing » posé sur la porte des dirigeants a été arraché. La crise financière, l’incapacité des Big Five (plus grandes marques de surf ) à se renouveler, la crise COVID, … autant d’éléments qui ont profondément bouleversé la culture entrepreneuriale de ces entreprises.
L’ensemble des acteurs du surf ont pêché par suffisance, comme dans la fable de Jean de La Fontaine La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le Bœuf.
Une Grenouille vit un Bœuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle qui n’était pas grosse en tout comme un œuf,
Envieuse s’étend, et s’enfle, et se travaille
Pour égaler l’animal en grosseur,
Disant : « Regardez bien, ma sœur,
Est-ce assez ? dites-moi : n’y suis-je point encore ?
— Nenni. — M’y voici donc ? — Point du tout. — M’y voilà ?
— Vous n’en approchez point. » La chétive pécore
S’enfla si bien qu’elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout Bourgeois veut bâtir comme les grands Seigneurs,
Tout petit Prince a des Ambassadeurs,
Tout Marquis veut avoir des Pages.
Bref, il est loin le temps d’EUROFORCE, cet âge d’or où les surfeurs européens, solidaires et compacts, affichaient sérénité et des performances, qui forçaient l’admiration des Anglo-saxons. C’était le temps où les marques investissaient et accompagnaient les jeunes dans un parcours initiatique au plus proche des valeurs et de l’esprit surf. C’était l’époque du Grom’s Search, du King of Grom’s et autres friandises, qui offraient à tous ces jeunes un vent de fraîcheur et de bonne humeur.
Made from Surfers to Surfers, French Connexion Tv a récemment vu le jour sur Instagram. Ce média indépendant, créé par Charly Martin, propose de partager des clips des meilleurs surfeurs. Tranquille, sans flonflon ni institution.
INVENTER UN NOUVEAU MODÈLE ADAPTÉ AUX SPORTIFS ENGAGÉS DANS LA HAUTE PERFORMANCE
Les surfeurs français sont européens. L’âme d’EUROFORCE existe toujours. Mais il faut la ranimer, souffler sur les braises, lui donner un souffle, un corps, une structure et des outils. C’est ce que tente le projet développé par Kevin Lestrade au travers de l’institut HackSchooling&Innovation.
Initialement, il s’agissait juste de proposer un accompagnement à distance pour que ces jeunes surfeurs, sportifs et artistes puissent concilier une pratique de haut-niveau et des études à distance et en présentiel. Son académie est reconnue comme établissement privé d’enseignement à distance, un équivalent du CNED mais spécialisée pour les sportifs de haut-niveau et élèves atypiques. Cela permet d’accompagner des jeunes de la 6ème jusqu’aux études universitaires et grandes écoles. Parmi eux, nous retrouvons les meilleurs jeunes surfeurs européens : Justin Bécret, Sam Piter, Leo Fioravanti,…. et tutti quanti.
Récemment, le CREPS de Reims s’est appuyé sur l’institut pour accompagner jusqu’au bac un jeune joueur de tennis prometteur vers le professionnalisme,
Victime de son succès, Hackschooling a récemment ouvert une école du même type à Bidart notamment pour les jeunes skateurs à profil haut-niveau et envisage de développer également une structure similaire avec les snowboardeurs et freestylers français et européens.
Kevin s’est rapidement rendu compte de l’intérêt de créer un Pôle d’entraînement Europe pour les 13-18 ans et de proposer un modèle d’accompagnement sportif et scolaire pour les meilleurs Français, Espagnols et Anglais. Une analyse de la saison écoulée ainsi qu’un bilan de compétences a permis à chacun d’élaborer son propre projet de performance. Chaque semaine, l’entraîneur référent, Philippe Malvaux, procède à une analyse d’image avec chaque surfeur. Tels les oiseaux migrateurs, nos oisillons se sont tous envolés pour échapper à la rigueur de l’hiver et se confiner dans des lieux plus cléments. Retour prévu en mars.
Ce projet fait tousser la Fédé qui tente de réagir en mettant la pression aux jeunes surfeurs et à leurs parents pour ne pas intégrer cette structure.
Du côté des marques de surf, elles n’ont plus les moyens de s’offrir de jeunes danseurs (ses) dans un marché ouvert au plus offrant. De nombreux surfeurs (ses) ont vu leurs contrats fondre comme du beurre au soleil, d’autres ont été poussés vers la sortie prématurément, d’autres encore n’ont aucun contrat ni aucune aide.
Le temps est venu de redonner vie à EUROFORCE et de se reconnecter avec le surf et ses valeurs.
ARticle intéressant, mais finalement, est il obligatoire que le surf soit compet? faut il absolument développer des élevages intensif ? Pour le surf? Est ce si important ? Le surf est un art. Un art physique certes mais il n’y a pas de compet dans l’art. Et si cette situation sanitaire que nous vivons faisait revivre le surf sans compet, horsmis quelques plaisanteries prétexte à faire un bon repas. Quelle importance de ne pas avoir’ de surfeurs entraînés comme des mules pour la victoire. Pour un Kelly combien d’oubliés? Tous ça n’est pas bien grave dans cette activité. Le surf semble être surtout vécu par ses pratiquants comme une délivrance une expérience unique, la grande majorité de ces pratiquants ignorent intégralement les règles de compètes.
Je ne suis pas contre la compète, je suis juste abasourdi devant l’obsession. Je rencontre souvent des parents qui ont la chance d’avoir des enfants qui font du surf et qui a ma grande surprise sont irrités, tristes, amer, parce que le fiston a raté. Mon Dieu, !
Pourquoi tant de pression?
Par ailleurs, la compète incite les pratiquants a acheter des planches de compète. Et je les voient tous à côtés de mes cours, assis sur leur cure dent, de l’eau jusqu’au coup, et incapable de prendre une vague.
Le surf explose. Je le vois dans mes cours et dans les ventes de mes planches. Alors détendons nous, les jeunes n’ont pas besoin de compète pour se régaler dans le surf.
Faire des compètes de Fish, de Single, de Finless, et le tout à haut niveau serait peut-être une approche plus en phase avec notre sport. Le surfeur n’est il pas un pilote? Les surfeurs amateurs verraient comment peu se piloter tel ou tel type de planches. Ce que je voie aujourd’hui, c’est que tous les jeunes surfeurs de compète se ressemblent. Même surf, même planche. Le surf est plus large que ça . N’est il pas?
Oui pleinement d’accord avec toi. Le surf est un art. Un art de la rencontre où chacun, quel que soit son niveau, est immédiatement dans son style et dans sa performance. Or il est trop souvent perçu comme une substance, un objet, une technique qu’il faudrait reproduire à la perfection. La plupart des compétiteurs sont des copieurs et non pas des inventeurs. C’est pour cela que leur surf répétitif se ressemble et devient insipide. Les meilleurs savent que le vrai surf n’est pas là. Il se trouve dans la recherche permanente d’une résonnance avec la vague. Cela suppose d’être connecté avec l’océan. La plupart considèrent que la compétition consiste en une répétition de manoeuvres. Alors, ça gigote, ça tricote, ça pousse de l’eau à hue et à dia. C’est catastrophique ! Si le surf est un art et que les surfeurs sont des artistes, ils ne devraient avoir d’autres obsessions que de faire la vague, d’augmenter ou de réduire la vitesse, d’agrandir l’espace, d’écrire une partition en traçant des arabesques, de comprendre l’humeur la vague, de se mettre à son diapason, d’être dans sa respiration, dans son rythme, dans son énergie. Il y a là une forme de musicalité à explorer. Peu importe alors qu’il fasse un traviole ou s’envoie en l’air. La plupart des jeunes compétiteurs ne creusent pas en profondeur et ne sont pas dans leur oeuvre. Ils sont à la surface d’eux-mêmes. Et les parents, complices, se bercent d’illusions. Mais si la compétition est l’occasion pour chacun d’exprimer son style, de proposer une écriture, elle nous permet parfois, nous pauvres terriens, d’accéder à la dimension du sublime. Ce serait effectivement une proposition intéressante de voir comment ces meilleurs surfeurs utilisent différents types de planches pour exprimer leur talent. Pour obtenir l’adhésion des surfeurs et organisateurs d’évènements, cela supposerait que la communauté des surfeurs soit convaincue que le surf est l’art de la rencontre avec la vague. Et cela nous renvoie à l’éducation et à la transmission de la culture surf… N’est-il pas ?
Merci à toi chasseur de vague ! SurfingVox