La présence de requins en Californie du Sud n’est pas une surprise . Les conditions sont idéales pour les jeunes requins blancs , avec des eaux plus chaudes que dans le nord et une abondance de leurs proies préférées (comme les petits poissons et les raies pastenagues). Et il se trouve que ces requins aiment se promener dans les eaux peu profondes et dans les vagues , au milieu des surfeurs et des nageurs. Et bien souvent, les surfeurs ne se rendent pas compte de leur présence .
Prenons par exemple la vidéo ci-dessous, issue du Los Angeles Times et du Shark Lab de l’Université d’État de Californie à Long Beach. On y voit juste au nord de la jetée de Huntington Beach, de nombreux jeunes grands requins blancs s’amusant sous les surfeurs inconscients de ce voisinage inquiétant.
En Californie du Sud, des gens nagent et surfent sans le savoir au milieu de ces jeunes grands requins blancs. En fait, les plages de toute la Californie du Sud, et du comté de Los Angeles en particulier, sont de véritables nurseries pour ces grands requins blancs. Ce sont des petits sanctuaires où les requins se rassemblent et deviennent adultes.
Grâce à des observations par drone menées sur deux ans, ils ont découvert que de jeunes grands requins blancs âgés de un à cinq ans naviguaient à proximité des humains 97 % du temps, sur les plages des comtés de San Diego à Santa Barbara.
Mais ne vous inquiétez pas ; le fait que les requins soient si courants parmi les surfeurs, comparé au taux d’attaque, signifie que les requins ne sont pas vraiment amateurs de chair humaine.
En Floride, un plongeur est filmé, il est attaqué par un tout petit requin, presque mignon !
Le Dr Chris Lowe du Shark Lab a dit que les humains sont comme des débris flottants. Les requins ne les considèrent pas comme de la nourriture, ils ignorent les humains et ne représentent pas une menace.
Il existe un débat entre les surfeurs et les scientifiques suite aux multiples attaques mortelles en Australie.
En 1999,une loi de protection des grands requins blancs entre en vigueur en Australie. Avant 1999, aucune attaque mortelle de surfeur en Western Australia. En 2025, 10 surfeurs ont perdu la vie en WA. En New South Wales une attaque mortelle par grand requin blanc dans les années 80. Depuis la loi de protection, 7 surfeurs sont décédés. Au total en Australie 25 attaques mortelles de grand requin blanc depuis la loi de protection » espèce vulnérable à l’extinction ».
La communauté scientifique persiste à affirmer que les requins n’attaquent pas les humains. Non, ils se contentent de les mordre. L’insinuation est que les attaques ne sont rien d’autre que des incidents malheureux résultant d’une erreur d’ identité de la part du requin innocent. Et ce, malgré des centaines d’épisodes documentés de requins revenant pour finir leur repas humain devant des témoins oculaires. Pourtant, le précepte veut que chaque surfeur mâché et avalé soit signalé comme une morsure. Certains requins ne sont-ils pas disposés à dévorer un surfeur, peut être à cause de la surpêche. Les phoques, les dauphins ou les poissons sont probablement moins nombreux. Ou bien il pourrait s’agir du nombre exponentiel de surfeurs sur les spots ?
La science officielle passe outre les constatations recensées d’attaques de requins sur les humains au risque de nier une réalité. Il ne s’agit probablement que d’un début de l’escalade d’attaques mortelles pour les surfeurs australiens. Tuer les grands requins blancs n’est pas une solution. Ce serait équivalent à massacrer les lions pour aller bronzer tranquille en maillot sur une chaise longue dans la savane du Serengeti. Comme à la Réunion, une réflexion sera nécessaire pour prendre la mesure du problème, envisager les conséquences et les possibilités .