Un surfeur landais traumatisé par le confinement lâche les amarres. Libérer les mots, supprimer les ponctuations, se laisser submerger par la vague dans un sommeil éveillé entre rêve et réalité, voilà l’histoire d’une rencontre étrange d’un ébéniste en mal de vagues. Entre délirium tremens, poésie, écriture automatique d’André Breton, ce texte est un manifeste, une incitation à retrouver la liberté confisquée, à renouer avec les racines du surf. Une parodie, un « Mashup » de gré ou de farce, du film « Apocalypse Now » réalisé par Francis Coppola en 1979, tourné sur la fameuse plage de Messanges, surnommée messangeles par les croqueurs de maïs.
A ne pas glisser entre toutes les mains !
De Gael dé Leon
Cher vous
D une chronique qui s éternise à celle qui sent la fin
Jacob et Lucho
Les poings serrées , la rage au ventre, Jacob les insultait.
« -Batards de condés »
« -Fils de la république, fils de putes …ouais!!! »
« – Lèche-culs à la solde d un Etat fasciste, vous êtes dans la même merde que moi, et pourtant vous êtes des vrais moutons !»
« Enfoirés »
Il défouraillait sans faiblir, son fiel et sa haine.
Les menottes lui lacéraient les poignets, direction le poste, pour quelques emmerdes à venir.
Il s en foutait , de toute façon , il se foutait de tout.
Il était comme ça Jacob, nihiliste, tendance fruits de mer.
Ils les avaient bien niqués, quand même!
Se remémorant, ses gestes , il rigolait comme une baleine.
Faut dire, qu il avait poussé le bouchon, Le Jacob.
Quelques temps avant, les faits
Jacob, roulait à la fraîcheur du vent d est, Sabotage/ des Beasties Boys, crachait dans les haut parleurs de son vieux van, fenêtre ouverte, le coude posé, jean lavasse, pieds nus.
Il était heureux comme un nihiliste peut l être, rictus/cactus en berne devant son désenchantement .
Il avait l air d un vieux con, dans son carrosse rouillé, il s’en foutait, il aimait ça être con, comme ça personne ne venait le faire chier.
Il descendait longeant les pins , direction messangeles.
Son 6 ‘8 single fin, sa combine rapiécée et quelques trucs dont il avait le secret, étaient étalés à l arrière, dans la cabine.
L endroit lui paraissait parfait, un sourire plein de dents, content du plan qu il avait élaboré.
La route filait.
Chase the devil/ Max Romeo, s installait maintenant en douceur..
« -Lucifer son of the mourning, i m gonna chase you out of earth..»
Le beat, montait en puissance, le guiro , puis la rythmique guitare… la vibration.
C est son pote Lucho dit le Dude, qui lui avait fait écouter ça. Il trouvait ça bon, ça tempérait ses égarements sur l existence, pansait quelques plaies, ramenait un peu de verdure sur le béton de ses pensées.
Lui, était plus habitué aux riffs acérés de Morello et à la voix rageuse de Zach de la Rocha.
« -Enfin, c est différent », se disait il.
La rencontre avec le Dude, s était faite lors d une soirée, au détour d un comptoir, à la Hitilière.
Il rentrait d un tournage, après avoir fait les effets spéciaux d une série pourrie.
Une culture au rabais, pour cerveaux endommagés, faute de glisser dans un fauteuil de ciné.
Rien n était plus fort que le septième art et les livres, plus subversif, plus diversifié.
La liberté.
T ouvrant plus de portes que les séries, qui elles te renfermaient dans le vide de la stérilisation de la pensée commune.
Il était comme ça Jacob , il crachait dans sa soupe.
Accoudé au comptoir, sirotant une énieme bière , ce type était venu se poser à deux sièges de lui.
Tignasse aussi longue que sa barbe , gilet en laine, en commande d un russe blanc.
« – Putain mec , Lebowski !! »
« – Lucho, man »
« – On dirait le Dude, enfin Jeff Bridges… Lebowski quoi!!! »
« – C est qui celui là … »
« – Ben merde, tu as pas vu le film?!!! »
« – Ah oui, un mec qui joue au bowling avec ses potes, à qui il arrive plein d aventures . »
« – Ouais, c est ça! »
« – Non bro, je ne l ai pas vu .»
Ils se regardèrent et éclatèrent de rire.
Cette discussion, hors de propos scella leur amitié.
La connivence était là, un état d esprit, une complicité, une chose que les mots ne peuvent exprimer. Des trucs, qui se passent en dehors du corps, qui viennent du cœur.
Ils continuèrent à parler, jusqu’à pas d heure.
Éclusant, des tonneaux, jusqu’à ce que l ébriété n arrête plus la soif.
A la sortie du bar, ils se posèrent un peu, sifflant leur Stella, agrémentée de quelques vapeurs chimériques de cannabis.
« – Tu sais Dude, y a un truc qui me tient à cœur »
« – Quoi man?…putain regarde les étoiles, y en a partout »
« – Ecoute, je m en tape le cul , des étoiles… »
« – T en con man, ça te ferait du bien, de temps en temps de les regarder … tu déconnecterais »
« – Ouais!!!… je sais…suis trop enragé»
« – C est bien ça le problème. »
Il partit dans son van, chercher un truc, fouillant dans le bazar de la camionnette.
Dude, brûlait ses doigts de la dernière latte du joint, avec une vue sur les étoiles, lui faisant penser à une croupe de reins.
« – Regarde Jacob, on dirait des fesses d une déesse grecque….putain…qu est ce qu elle est jolie…si ça continue …je vais faire l amour aux étoiles »
« – Arrête tes conneries, Dude!!!!
Le confinement te rend bargeot. »
« – Ben ouais, je me ferais bien une petite rencontre sexy, autre que Cassiopée . »
« – Regarde moi!!! »
Il baissait la tête et vit le Jacob, avec un galure, qui ressemblait à rien.
« – C est quoi… ce bordel Jacob ? On dirait, une Gheisha avec son parapluie »
« – Mais merde, arrête avec ton cerveau en forme de bite »
« – Pffff!!!….ou alors un psylocibe … hein ! »
« – T es con! Regarde !! »
Il paradait, devant lui, l équilibre précaire à la lueur du réverbère, du type qui en tient une bonne.
Dude, la mine déconfite, le regardait, avachis sur le banc, tel une moule liquéfiée, attendant la marée .
«- Man, t es vraiment sec comme une brindille … »
« – Ouaip !!…mais encore.. . »
« – Waouh man, c est un putain de chapeau , que tu as la!! »
Il était trop fier de la stupeur du Dude.
« – Alors, il te fait penser à quoi!? »
« – Un truc de colon…un machin ricain….. c est… c est…un putain de chapeau de confédéré !!! »
« Ouais , c est ça….et… »
« – C est quoi…que tu as autour du cou….une chaussette jaune, en guise de cache cou »
« – Mais non!!! C est un bandana jaune », lui répondit-il exaspéré.
Une étincelle, une connexion synaptique fulgurante, dont seul le Dude était capable à cette heure tardive, certainement l effet du THC.
« – Mais putain!!!…. ça y est, lieutenant colonel Kilgore!…. c est ça …hein ? »
Jacob se marrait, pratiquement à se rouler par terre.
« – Man , en fait j avais pas vu…mais tu ressembles vraiment a ce connard de colonel Kilgore…
t as la même face de chiasse, de trouduc qui a chopé une tourista!!»
Ils riaient niaisement, comme deux vieux édentés devant leur steack.
Ils se refirent, un petit pétard, histoire d ouvrir le ciel, Kilgore/Jacob expliquait tranquillement son plan pour le dimanche 10 mai.
Dude , était scotché par l idée, sa tête opinait d acquiescement à chaque mot de Kilgore.
Il lui dit :
« – Ok man, les dés sont jetés. »
Ils levèrent la tête , Dude était perdu dans les miches de Cassiopée, et Kilgore souriait à l effervescence de son plan.
La nuit s étira doucement, Robert Duvall et Jeff Bridges trônaient comme deux étrons devant la Hitiliere.
Dimanche 10 mai
5h du mat.
Préparatifs
Jacob avait rangé tous son matos de surf, un sup où il pourrait attacher le matériel dont il aurait besoin.
Ainsi , que tous les ustensiles pour sa cuisine de la matinée .
Il démarra sa vielle rougne.
Brancha son portable pour y balancer du son.
Noir Désir / En route pour la joie, déchira l espace de la camionnette :
« Qui a miné la base
qui a fait sauter l’pont
qui avait disposé
du ciment sous les plaines
qui savait au début
qu’il y aurait une fin
qui êtes vous messieurs-dames
pour me parler comme ça»
Les paroles de Cantat, lui glaçait les veines, une vraie résonance, un à-propos d une mise en abîme, électrisant son adrénaline devant les actes qu ils allaient réaliser.
Le van roulait à tombereaux ouverts aux sons de Noir Désir, sur le chemin menant à la désobéissance civile.
Le Dude était prêt, tous son matériels sono était sorti.
Kool of the gang/Jungle boogie, se distillait en arrière plan dans sa bicoque.
Le Dude égal a lui même, balançait son corps au rythme du groove, une façon d atténuer la pression, rendant l énergie au monde qui l entourait, étant dans le juste équilibre de ses vibrations .
« – Yo man, como vay »
« – Putain , je comprend rien, qu est ce que tu dis? »
« – Tu es stressé Jacob…non!? »
« – Penses tu, qui le serait pas… hein ? »
« – Détends toi man, ton plan, est excellent , on va réussir. »
« – Tu as bien tous compris, du déroulement »
« Oui, oui, t inquiètes pas j ai peaufiné tous les points et le tempo »
« Ok, c est cool !! »
Ils prirent un café, rangèrent tous le matériel dans la rougne de Jacob. Et mirent le large sur la plage .
Ils savaient que le sémaphore, avertirait, si un surfeur venait à franchir la plage et poussait jusqu à se mettre à l eau.
6h plage de messangeles.
Mise en place
Les deux compères, s organisaient, le matos était sorti de la camionnette, ils le montèrent au sommet de la dune.
Dude s occupait de toute la partie sono.
Il installait, les baffles sous l appenti du poste de secours dont il avait crocheté la serrure, brancha le matériel, il fit de même avec le club du waiteuteu.
Les baffles étaient quant à elles accrochées dans la charpente de la tour de guet.
Les circuits étaient prêts.
Il mit en marche, regarda si les commandes de l’ordinateur marchaient.
Ok tout fonctionnait.
La commande de l’ordinateur aux baffles marchait.
Dernière vérification, le déclenchement du son , du téléphone portable au computer.
C était ok.
Il n avait plus, qu à commander à distance i tunes de son téléphone, pour balancer la sauce le moment venu.
Il s éloignait plus au nord, et creusait son trou sous un tronc d arbre.
Il voyait le pic avec les vagues qui déroulaient, ainsi que le club de surf, et le belvédère.
L endroit était parfait.
Jacob, pendant ce temps là descendait sur la plage.
Plastiquait la base des marches en bas de la dune.
Il manquait de se casser la gueule à chaque fois qu il y descendait.
Il se disait de toute façon qu elles étaient complètement pourries, ça ferait l’occasion de les changer.
Il continua son installation.
Enterra ses explosifs de cinéma un peu partout sur la plage, juste en face du pic.
Quelques uns au nord ainsi qu au sud dans la direction de Vieux Boucau,
Il pensait qu ils arriveraient par là.
Sur le retour, il parsema les fumigènes jaunes et oranges, aux endroits où il n y avait pas d explosif.
Il vérifia, si tout fonctionnait, son matos de cinéma marchait quant à lui aux ondes radio.
Ils se rejoignirent en haut de la dune, pour faire le retour chez Dude.
« – C est bon pour toi man? »
« – Ouaip, tout est sous contrôle ».
Ils partirent dans le van rouillé, retour en fin de matinée, quand la marée serait installée.
11h messangeles
Wagner
Après un repos, fait de café et de cigarettes .
Leurs cerveaux étaient maintenant en ébullition, l adrénaline commençait à fourmiller dans toutes leurs terminaisons nerveuses.
Dude écoutait Miles Davis/ So what pour faire descendre le stress.
Et Kilgore, checkait les prévisions de surf pour la fin de matinée .
C était excellent, vent d est 1,7 m à la série.
Ça sera parfait pour sa session guerrière.
« – Bon Dude, tu es prêt?! »
« – Mouais… »
Il mollissait dans sa voix.
« – Je sais , ça fout la touille… hein ? »
« – Grave, mais c est classe… faut le faire. »
Ils se mirent debout, et se regardèrent, auto-motivation.
Respiration, pour faire baisser l influx.
Leurs face avaient tourné, leurs yeux étaient maintenant injectés de colère.
Le cerveau sur off, plus de pensées, juste en mode reptilien.
C était parti, c était l heure du happening, de la traque, de la chasse à la vague sous Etat policé.
Ils montèrent dans le van. Ils déboulèrent sur la plage au son de :
Rage against the machine / Freedom
Freedom (Liberté)
Solo, I’m a soloist on a solo list
Seul, je suis un soliste sur une liste de solitaire
All live, never on a floppy disk
Tout en direct, jamais sur une disquette
Inka, inka, bottle of ink
Encre de, encre de, bouteille d’encre
Paintings of rebellion
Des tableaux de rébellion
Drawn up by the thoughts I think
Dessinés par les pensées qui me traversent
Ils se garèrent sur le parking, tout était calme.
Le vide du parking contrastant avec tous ces moments où ils ne trouvaient pas de place pour se garer, ça faisait longtemps maintenant… deux mois.
Ils partirent en courant.
Dude rejoignait son tronc d arbre avec son téléphone.
Et Jacob, prit sa 6’8 et tous son matos .
Il se jeta à l eau avec son single fin, le sup avec le matos était accroché à sa taille par une corde.
Il bataillait à passer la barre, faut dire qu avec deux mois sans surf , ça piquait !!
Et son putain de sup, lui faisait tirer sur les bras, s époumonant, le cœur s emballait.
Il réussit à se glisser dans le courant de la baïne , qui le satellisa directement au pic.
Kilgore se posa un peu au delà du line up.
Il jeta l ancre, pour fixer le sup.
Les lignes étaient magnifiques, le soleil brillait …putain qu est ce que c est bon.
se disait il.
Il se retourna face à l autre bout de loin, les lignes rentraient en rangs serrés.
Ils ne tardèrent pas à arriver, ça lui laisserait le temps de prendre une ou deux vagues.
La série arrivait, il se retourna est commença à ramer, l onde le prit rapidement, son take off fut parfait, le drop vertigineux.
Il était un peu en avance, réparation du poids sur l arrière, pour freiner un peu, il sentait la pression de la vague derrière lui.
Il graba sa planche pour mieux se coller, et remonter en haut de vague.
Timing parfait, il se retrouvait maintenant dans le curl, la crête se refermait sur lui, il s envoyait un barrell de fou.
Il était au cœur des éléments , à l endroit, où il ne restait plus que la vision du tube, où le silence régnait.
Il balança son poids sur l avant , pour accélérer, il sortit dans un bottum turn dantesque, remonta en haut en se faisant gicler par dessus la vague, dans un salto majestueux.
Il entendit les hélicos arriver au loin.
Il repartit au Line up prendre ses effets.
Ça y est , c était parti.
Il voyait le tronc d arbre de Dude, il avait dû les voir.
Kilgore, retourna au sup, prit ses détonateurs à effets spéciaux , mit son chapeau de confédéré et son bandana.
Les détonateurs étaient accrochés à ses poignets prêt à l emploi après la rame.
Les hélicoptères se mettaient à tourner autour de lui, dans un fracas d air, en lui sommant de sortir de l eau.
Il leur fit un doigt d honneur,
La rage à la rame, il poussait fort dans l eau, pour prendre la série .
C est à ce moment là , qu il vit les flics descendre l escalier, il déclencha la première salve en faisant exploser la structure en bois de la base, un fracas assourdissant firent s envoler les planches , les transformant en brindilles volantes.
Dude balança la sauce, juste après ça.
Wagner résonna dans l immensité de la plage, couvrant le bruit de l explosion et le bruit des pales des insectes mécaniques.
La chevauchée des Valkyries remplit l espace et le temps, rendant la scène complètement surréaliste.
Kilgore, entendit une autre explosion , les motos étaient arrivées par le nord, Dude avait lancé la deuxième salve.
Les motos, se cassèrent la gueule devant les gerbes de sable provoquées par la déflagration.
Les hommes volaient par dessus leurs chevaux en métal, s écrasant comme des merdes dans le sable.
Il fit partir les fumigènes de la partie nord, la scène depuis l océan était fantastique, le jaune du fumigène ressemblait au napalm guerrier, le sable giclait de partout sur les hommes en peur panique d un temps de guerre, que la Walkyrie en puissance , rendait magique.
Il poussa sur ses bras, prit la vague vertigineuse, il se cala plus haut pour ne pas se laisser enfermer, et vit les autres motos venant de Vieux Boucau.
Il surfait une magnifique droite, voyant l onde gonfler, il appuya sur ses détonateurs, les fumigènes aveuglèrent les policiers.
Clic….l explosion fit valdinguer, les deux motards en les désarçonnant.
Les flics couraient dans tous les sens au sud comme au nord, entre les fumigènes napalm et les explosions , une vrai scène de guerre, immortalisant dans le réel, la pensée de Coppola.
Papapapapam
papapapapam
Papapapapam.
12h30
Épilogue
Kilgore sortit de l eau, et se fit alpaguer par la maréchaussée.
Ils le brutalisaient, comme des bons chiens chiens à son Macron.
La tête dans le sable, un genou dans le dos les bras retournés pour le menotter, il leur balançait sa haine.
Son single fin, brisé en deux, touché par l écœurement et l’orgueil blessé par ce que cet homme leur avait fait subir.
Ils étaient rouges de colère, de s être faits malmener de la sorte.
Et en même temps, ils se sentaient merdeux et honteux, devant ces artifices de cinéma.
Dude était planqué sous son tronc d arbre, à même le trou qu il avait fait, il attendrait la nuit pour sortir, aux lueurs de la croupe des reins de Cassiopée.
Ils se retrouveraient plus tard, quand les choses se seraient calmées pour Jacob.
Ils iraient siffler une bière ou un russe blanc, pour voir la nuit s étirer…
La plage était chaotique.
Le napalm des fumigènes, rendait l estran fantomatique.
Le début d apocalypse now, crachait dans les haut parleurs , les Doors.
This is the end
Voici la fin
Beautiful friend
Mon bel ami
This is the end
Voici la fin
My only friend, the end
Mon seul ami, la fin
Of our elaborate plans, the end
De nos plans élaborés, la fin
Of everything that stands, the end
De tout ce qui a un sens, la fin
No safety no surprise, the end
Ni salut ni surprise, la fin
……..
Bien à vous
cher vous
Je vous embrasse tendrement.
Envoyé de mon iPhone
On ne peut s’empêcher de visualiser les scènes à la lecture avec une superbe montée en tension, vers l’apocalypse finale. Tout y est, bravo aussi pour la bande son !