Trestles a rendu son verdict le 8 septembre avec des vagues de 1,50 mètres environ.
Chez les hommes, c’est d’abord Italo Ferreira qui a démonté les 3 autres qualifiés. Les manœuvres aériennes, sa marque de fabrique, ont fait la différence.
En finale, Filipe Toledo domine la série avec une vitesse incroyable sur son quattro carbone favori.
Côté Féminine Stéphanie Gilmore est intraitable, une remontada inimaginable. Stéphanie déjoue les prévisions de Kelly Slater qui ne lui accordait aucune chance pour le titre mondial. Son choix de vagues est magique et en finale elle ne laisse aucun espace à Carissa Moore pourtant N°1 incontestable, avant cette finale .
La WSL prétend avoir réalisé une audience historique avec 8,3 millions de vues en livestream. Des chiffres reçus avec beaucoup de doutes par la communauté des surfeurs.
Le magazine Tracks veut aussi célébrer le meilleur Shaper du Monde (World ‘s Shaper Cup). Tracks s’inspire des courses de F1 pour mettre en lumière les shapers.
Marcio Zouvi et son team de Sharp Eye Surfboards remporte le titre mondial. Dans son team Filipe Toledo et 4 autres finalistes (Jack Robinson, Johanne Defay, Tati Weston-Webb et Kanoa Igarashi ).
Stéphanie attribue son 8ème titre mondial à Darren Handley qui lui a shapé une planche spécifique pour Trestles.
Au classement des shapers, 2e DHD, 3e Lost Surfboards.
A suivre dans l’actualité les Mondiaux ISA à Huntington, un marathon de séries.
En ligne de mire les JO 2024. L’équipe championne pourra avoir un représentant supplémentaire à Teahupo’o. On parle de Kelly Slater si les USA sont premiers. Peut-étre Justine Dupont si les français l’emportent. En cas de victoire brésilienne, on peut penser que Toledo n’aimera pas trop être du voyage.