La polémique enfle. Deux camps s’affrontent, les tenants d’un surf de trajectoires, de changement de rythme pour faire la vague ; et les tenants d’un surf d’acrobate à l’image de la dernière polémique à propos du AIR 360° d’Italo Ferreira non validée à Narrabeen. Bien fait pour les uns, scandaleux pour les autres. Depuis quelques années, le Surf brésilien domine le surf mondial, suivi par des cohortes d’aérialistes en herbe. Australiens et Américains ronchonnent de cette approche d’un surf de pois sauteurs en rupture radicale avec le Carving Surfing dont Jérémy Florès est notre meilleur représentant tricolore. L’arrivée des piscines à vagues change la donne.
Paul-César témoigne de sa première expérience sur cette fameuse ALAÏA Bay en Suisse en compagnie de Zorba Le Grec.
POURQUOI AS-TU ÉTÉ INVITÉ À CE PROJET ?
En période de confinement, l’arrêt du circuit pro était l’occasion de prendre du temps pour progresser dans les airs. J’ai entendu dire que certains surfeurs pros du top 32 avaient posé des conditions financières importantes pour faire la promo de la nouvelle piscine en Corée du Sud. Et moi, je me disais que si je demandais la prise en charge de mon séjour, cela m’aurait permis de progresser sans dépenser de l’argent que je n’ai pas.
Sur les recommandations de Didier Piter, j’ai pris contact avec Andy Higgins, en responsabilité à Wave Garden de la promotion de leurs projets avec lequel j’ai bien échangé.
EST-CE QUE LE POSITIONNEMENT DE TON PÈRE CONTRE LES PISCINES À VAGUES N’A PAS ÉTÉ UN HANDICAP ?
Non, mon père c’est mon père et moi c’est moi. Mon père avait pris position sur le fait que ce n’était pas aux collectivités à investir sur ce genre de projet et mettait en garde sur l’impact environnemental. Andy Hyggins m’a dit qu’il avait trouvé cela bien écrit et comprenait que l’on ne puisse pas être d’accord, tout en soulignant que le projet avait bien évolué en terme énergétiques, environnemental et qualité des vagues par rapport au début des piscines à vagues.
Lorsque l’opportunité de tester une nouvelle piscine à vague en Suisse et de faire des images s’est présentée, Andy m’a contacté sur une base d’une liste de surfeurs européens. Tous n’étaient pas disponibles. Le désistement de certains a offert une opportunité aux autres. Sur proposition de Maud Le Car, Enzo Cavallini a été retenu suite au désistement de Joan. Nous sommes partis à 4 en voiture d’Hossegor.
QUELLE IMAGE AVAIS-TU DES PISCINES À VAGUES ?
Ce n’est pas trop dans ma nature de juger avant d’essayer. Sur ce que j’avais vu des compétitions et du freesurf, je craignais de me lasser rapidement à surfer des vagues identiques. Cet outil me paraissait à l’opposé de ma philosophie et de ma démarche.
Dans le surf, l’ajustement à l’environnement est la clé de la performance mais là tu es dans un espace fermé avec une vague qui est toujours un peu la même.
Ce qui me fait kiffer dans le surf, c’est que chaque session est toujours différente. Surfer est un acte de création dans la mesure où chaque vague est unique. Si tu loupes un Tube, tu as manqué l’instant. Il a disparu à jamais. Le surf exige une grande concentration parce qu’il faut être à l’affût des bonnes vagues. En surf, il y a un côté chasseur hyper excitant pour essayer de chopper les bombes. C’est perturbant d’avoir surfé pendant 15 ans de ma vie à courir les meilleures vagues dans le monde à s’adapter à toutes les conditions de vagues, et de te dire que maintenant, tu vas t’entraîner et faire des compétitions dans les vagues standardisées des piscines à vagues. C’est un changement total de paradigme. Dans l’absolu du surf, dans sa dimension art de vivre, aventure, voyage, gratuité, adaptation à l’environnement, la gestion des risques, à l’inattendu qui constitue le sel de la vie, il est évident que la piscine à vague est très éloignée de ces valeurs.
EST-CE QU’A L’ISSUE DE CETTE PREMIÈRE EXPÉRIENCE, TON POINT DE VUE A CHANGÉ ?
Contrairement à ce que je pensais, ici aussi, chaque vague est différente. Ce n’est pas vraiment de répétition mais de reprise. Je reprends les choses je ne les répète pas. Tout se joue dans l’ajustement, la variation comme en musique. La notion de répétition à l’identique est fausse. On n’est jamais dans la répétition du même puisque à chaque fois je vais procéder toujours un peu différemment.
Cette première expérience en piscine à vagues m’a amené à modifier mon point de vue. L’intérêt de la piscine à vagues est de pouvoir recommencer et ajuster, choses que l’on ne peut pas réellement faire dans l’océan.
Je n’y vois pas une opposition mais une complémentarité, dans la mesure les compétences que je vais développer dans une piscine à vagues sont très difficiles à mettre en œuvre dans l’océan. On ne poursuit donc pas les mêmes objectifs qu’à l’océan.
C’ÉTAIT QUOI TON PRINCIPAL OBJECTIF ?
L’objectif n’est plus de prendre une bonne vague mais d’optimiser le potentiel de la vague. Il s’agit de trouver les meilleures trajectoires et trouver le bon tempo pour exploiter au mieux l’énergie de cette vague. Là, tu vas te tromper. « Non il ne faut pas que je la surfe comme ça, mais comme ça », et la piscine à vagues te permet de trouver les meilleurs ajustements immédiatement à partir de ce que tu as fait. Cela permet de mettre en place des boucles de rétroaction positives, comme dirait mon prof de physio. Cette régulation par ajustements successifs est impossible dans l’océan. Dans la mesure les vagues changent de forme, de vitesse, tu es obligé de trouver la solution sur l’instant.
J’ai donc consacré tout mon séjour à trouver les ajustements en termes de trajectoires, d’appuis, de gestuel pour être plus performant. Au début, je ne comprenais pas comment fonctionnait la vague. Je n’arrivais pas à surfer. J’accrochais, je partais trop loin du point de déferlement, je ne comprenais rien. Paradoxalement, j’étais dans la reproduction de ce que je faisais à l’océan, et j’avais du mal à m’adapter alors que je n’ai fait que travailler cette aptitude tout au long de mon parcours.
Dans la mesure où les vagues étaient similaires et que je pouvais « reprendre » à l’infini ces mêmes types de vague, j’étais toujours dans l’analyse de ce que j’avais fait et de ce qu’il fallait que je fasse. Ces pensées me déconnectaient du moment présent. J’étais encombré, embarrassé, je refusais d’écouter mes sensations et mon corps. Peut-être était-ce lié au fait que je surfais dans un espace fermé, normé, répétitif. Bref, je voulais être en total contrôle de ce que je faisais, persuadé que la réflexion et l’analyse allaient m’aider à résoudre mon problème. Je reproduisais la même démarche qu’à l’océan, de façon encore plus absolue, plus extrême.
C’est seulement à la fin du séjour (cinquième jour) que je commençais à trouver mes repères dans ce nouvel environnement. De plus, je n’avais plus la pression du début, liée au fait que Wave Garden ne nous avait pas invité pour nos beaux yeux, mais pour tester les différents types de vagues et faire des images promotionnelles. Il nous fallait être concentrés, pour bien surfer, éviter de tomber, … Une fois les images dans la boîte et le contrat rempli, cette pression de réussir a disparu.
Par ailleurs, j’ai échappé à une fracture cervicale en faisant le con au milieu de mon séjour sur le trampo. Tout le monde a flippé pour moi, et moi aussi. Un proverbe chinois dit : « Si tu as mal à la tête, mets des chaussures trop petites ». Si tu as le cerveau encombré par la technique, tombe sur la tête. Cet accident m’a mis en repos une journée complète. Bref, tout cela mis bout à bout m’a permis d’aborder les deux derniers jours, plus relâché calme et apaisé, en me débarrassant, pour un temps, de cette intention trop forte qui pouvait m’inhiber.
COMMENT FONCTIONNE CE SYSTÈME ?
Leur système propose un menu d’une quarantaine de vagues différentes que tu vas choisir en fonction de ton niveau (débutant, …). Tu montes d’un cran à chaque fois. Au début la vague est petite et toute molle et ensuite, … ça grossit. Le programme offre la possibilité d’envoyer des rafales de 3 à 5 vagues, simultanément en droite et en gauche. Entre chaque rafale, il est possible de réduire le temps à une minute, mais cela suppose d’enchaîner, sortir de l’eau en courant (ou en ramant vite selon le temps) pour être prêt au début de la deuxième rafale. En général, c’est plus facile de remonter à la nage mais on a plus froid.
Choix des planches : Bizarrement, j’avais amené une planche epoxy qui marche bien à l’océan, mais impossible de la faire marcher dans la piscine à vagues. Enzo Cavallini a eu le même problème que moi avec sa planche époxy. Après, on n’a pas eu beaucoup de temps pour choisir la bonne planche car le tournage a été quasi-immédiat. J’ai pris une 5’10’’ qui appartenait à Joan Duru, moins légère que les autres, un peu plus volumineuse que celles que je surfe habituellement, mais qui m’a bien convenu.
Température de l’eau : Elle varie selon la saison. Comme on était en plein hiver, elle était supposée faire 3°, mais il faisait très chaud, elle est vite montée à 8°.
Équipement : 4/3 chaussons, gants, sans cagoule (pas de barre à passer)
COMMENT SONT LES VAGUES ?
Types de vagues : Trois types de vagues sont proposées, « les vagues à manœuvres », « les vagues à Tubes », « les vagues à Airs ». Pour ces dernières, il n’y a pas de rafale, juste une vague toute les minutes. Chaque vague se surfe environ 15 secondes avec la possibilité de placer 4 à 5 manœuvres sur « les vagues à manœuvres » et de long tubes sur « les vagues à Tubes ».
Taille : La taille des vagues peut varier de 0,5 m à 1,2 m selon le choix du menu. Le fond de la piscine est incliné approximativement de 2,5 mètres de profondeur au point de départ, à 0,5 cm au bord.
Dangers : Aucun danger de se blesser en touchant le fond, même dans les vagues à Airs où la manœuvre se réalise dans peu de profondeur.
Take-off : On a le sentiment que l’océan se vide par le bas de la vague, avant qu’elle ne déferle. La piscine se vide et revient à niveau. Le creux se dessine devant nous comme si l’eau était aspirée par le bas. Cela m’a fait un peu penser à Teahupoo lorsque la vague se creuse par le bas. Dans l’océan plupart des vagues sont des vagues en bosses à l’exception des shore-breaks qui sont des vagues en creux.
Déferlement : Lorsque tu prends la vague tu as l’impression de ne pas avancer, comme parfois sur des vagues dans le courant ou le backwash. Par rapport à la vague, tu as la sensation de vitesse mais si tu prends un repère au bord, tu as le sentiment de ne pas avancer. C’est vraiment très bizarre. Même si ces vagues ressemblaient à de bonnes vagues de l’océan, et qu’elles poussent pas mal, elles n’ont pas la même puissance, et si tu n’es pas dans la bonne zone, tu perds la vague. C’est en surfant au près que tu peux réellement optimiser l’utilisation de l’énergie de la vague. Comme le tambour d’une machine à laver, l’énergie est circulaire, et il faut rester proche de la zone. Réaliser un cutback est par exemple très compliqué. Si tu t’éloignes trop du point de déferlement, tu n’as plus du tout d’énergie. C’était comme la sensation que j’avais eu la première fois que je suis allé à Tahiti, j’avais tendance à aller devant plutôt que de rester dans le pocket et sur la piscine à vague c’était un peu pareil à mes débuts. Je n’étais pas positionné sur la trimeline, la zone d’énergie de la vague, j’allais trop devant. Peut-être aussi l’habitude des vagues landaises où il est nécessaire souvent être en avance sur le déferlement pour ne pas se faire attraper par la patrouille. Par habitude, j’avais tendance à tout le temps vouloir être en avance et aller devant.
QUEL A ÉTÉ TON MENU ?
En partant en Suisse, la seule chose qui nous obsédait était les manœuvres aériennes. On voulait se goinfrer de suite. Mais les horlogers Suisse, maître du temps, en avaient décidés autrement. Nous on voulait juste la cerise sur le gâteau, mais on a eu droit au menu total, apéritif, entrée, plat, dessert, café et pousse-café.
Vagues à manœuvres : Pour notre première session d’adaptation, on a donc eu droit aux « vagues à manœuvres ». Ce n’était pas les plus grosses qui étaient les meilleures. La seule contrainte était que l’on enchaîne chacun une vague, les uns derrière les autres sans tomber afin de réaliser de longs plans larges. La fin de la vague ne les intéressait pas toujours, on pouvait faire ce qu’on voulait.
J’ai commencé par des petits reverse au bord tout pourri. Alors qu’en arrivant, je n’étais vraiment pas très confiant sur mon taux de réussite sur les airs backside, bizarrement dès la première vague, j’ai eu un geste très propre. Je n’ai pas réfléchi comment j’allais aborder la chose. J’ai juste identifié une sensation que j’ai réussi à garder, à retrouver et à accentuer, notamment lorsque par la suite, ils ont lancé les vagues à airs.
C’est comme cela, je pense que j’ai trouvé une sensation précise, impossible à définir, mais que mon corps et mes appuis ont été capables de retrouver.
Mon surf s’est relâché, je ne me posais plus de question. Une sensation agréable, que j’arrive parfois à trouver dans l’océan. Ça montre bien que pour performer, il faut arriver à être dans un état de total disposition à la situation, que ce soit en piscine ou à l’océan.
Vagues à Tubes : Le tube tourne sur lui-même et n’est pas évident car très creux. Il est difficile d’être deep. Si les vagues pouvaient être plus grosse ça deviendrait vraiment challenge.
Vagues à Airs : Pour les manœuvres aériennes, un gros bloc rectangulaire, (plutôt cube) assez plat est déplacé au fond. On était des surfeurs test, donc on déplaçait le bloc pour voir comment la vague déferlait au mieux pour faire les airs. Ce bowl était parfait pour s’entraîner aux airs.
Avec l’arrêt des compétitions, je m’étais dit que j’allais consacrer mon hiver à bosser les manœuvres aériennes. Sauf qu’il faut des conditions adéquates. Et on a dégusté trois semaines de tempête. Dans une piscine tu peux reprendre un geste indéfiniment dans des conditions très proches.
Au final, en ce qui concerne les manœuvres aériennes, j’ai eu le sentiment que deux jours d’entraînement dans les piscines à vagues était équivalent à 3 mois d’entraînement l’hiver dans l’océan.
La piscine à vague permet de réduire les contraintes et les incertitudes auxquelles je suis confronté dans l’océan. Évacuer le passage de la barre, le courant, les clapots, le vent, le placement, les séries, le choix de vague, le monde … réduit les contingences et permet vraiment de se concentrer sur les trajectoires, les appuis, la technique, …`
POURQUOI N’ARRIVAIS TU PAS À PASSER CE TYPE DE MANŒUVRE À L’OCÉAN ET QUE TU RÉUSSIS EN PISCINE ? C’EST UNE QUESTION DE QUOI ?… DE MOMENTUM, DE RELÂCHEMENT, DE TONICITÉ ???
Je crois que le fait que j’étais relâché sans intention particulière, m’a rendu plus disponible et de découvrir des choses et des approches que je ne soupçonnais pas. Cette disponibilité m’a libéré d’un carcan que je m’imposais inconsciemment.
J’ai pris conscience qu’à trop vouloir, on ne laisse pas faire les choses, on ne se donne pas le temps, et je crois qu’au final la majorité des surfeurs qui font de la compétition sont trop dans « le vouloir, » à enchaîner un maximum de manœuvres sans exploiter la hauteur de la vague, poser des relâchements et des silences, proposer des changements de rythme.
Lorsque tu cherches à être trop appliqué, studieux, tu t’enfermes par une sorte d’excès de volontarisme qui t’écrases. Et peut-être que si on avait commencé dès le début par les vagues à manœuvres aériennes, on n’aurait pas réussi car on avait trop de désir et trop de volonté.
Beaucoup de surfeurs ont une vision de la performance où il s’agit d’optimiser chaque vague en réalisant un maximum de manœuvre, sans laisser une miette. Avec la prépa physique, il se sont transformé en laboureur comme si le surf devait se résumer à faire des trous dans la vague. La prépa physique est essentielle mais cette préparation doit rester au service de la vague et de la vision du surf.
Dans l’océan, on ne se donne pas le temps, il faut être efficace, mettre de la puissance, enchaîner les manœuvres, être performant… et donc on néglige ce relâchement dont les meilleurs sont capables. Je pense à John John Florence, Ethan Ewing, Griffin Collapinto, …
Et là dans la mesure où ici, il était toujours possible de reprendre une vague à peu près identique, on pouvait s’offrir le luxe de ce relâchement que l’on s’interdit à l’océan quand on s’entraîne. Les entraîneurs ont également une part de responsabilité.
OUI, MAIS LA PERFORMANCE EN SURF NE PEUT SE RÉDUIRE A FAIRE DES FULL AIRS ÀPLAT.
Je n’avais jamais réussi ce type de manoeuvre à l’océan. Je voulais toujours essayer de faire passer le Tail trop en hauteur (Invert), mon corps se retrouvait en arrière systématiquement… Et j’ai accepté de passer par la case départ en commençant par des airs hyper à plat (qu’à priori je n’aime pas).
J’aurais aimé explorer cette vague plus longtemps, d’abord pour valider mes sensations et ma technique pour augmenter mon pourcentage de réussite sur les full rotations. A partir de là, j’aurais travaillé l’Invert (le Tail levé), et puis tous les types de grabs (double grab kerupt en air reverse backside. J’aurais aimé également essayer frontside (gauche) mais on n’a pas eu la chance d’avoir des vagues à air sur les gauches. J’aurais tant voulu tenter des full rotations, des back flip, et des kerupts…
Par rapport à ma potentialité et ma marge de progression technique dans les airs, je pense que ce séjour m’a permis de développer 20% de ce que je pense pouvoir faire.
En revenant dans l’océan, je n’étais plus tout à fait le même, enfin j’avais de nouvelles sensations. Après bien entendu le transfert d’une manœuvre que tu réussis dans une piscine à vague à l’océan demande beaucoup de temps, mais ce qui est à mon avis essentiel, est que tu sais que tu peux le faire et que tu as une vision globale de la gestuelle à réaliser.
BON ALORS, LES PISCINES À VAGUES AU FINAL ?
Si je pense uniquement à mon projet de performance, l’intérêt d’une piscine à vague est évident. C’est excellent pour progresser. Et dans la mesure où la qualité de ce type vague a vraiment évolué, je comprends tout-à-fait qu’une personne passionnée de surf prenne une semaine de vacances par an dans ce genre d’endroit pour se faire plaisir et progresser.
Le complexe est ici très cohérent, la société « Alaïa » a prévu des chalets, de la bonne restauration, une boutique de surf, un espace skate et trampoline. L’accès par l’autoroute est direct, un petit aéroport (aérodrome) est à coté, ainsi que nombreuses stations de ski à proximité. Je vous fais le menu – Ski le matin, Surf l’après-midi.
Au final ce fut une excellente expérience, et si je peux y retourner, j’y retournerais.
PC