« Manger le rat »! Cannes le 17 mai séance de minuit.
Présentation du film « The Surfer ».
Une ambiance dingue et une standing ovation pour Nicolas Cage .
L’histoire du film : Un surf thriller psychologique. Un homme quitte les US et revient faire du surf avec son fils sur la plage de son enfance en Western Australia. Mauvais plan, il tombe sur un gang de surfeurs qui lui vole sa planche et lui interdit l’accès à l’océan. Humilié et menacé, il va devoir reconquérir son territoire et l’estime de son fils.
Le film a été tourné en grande partie à Yallingup. Nic était logé dans la maison de Taj Burrow et donc en contact étroit avec la communauté locale des surfeurs. Sur cette plage à l’atmosphère étouffante, s’engage alors une lutte qui le mènera au cœur de la folie.
Un trip dément, une véritable descente aux enfers sous l’implacable soleil australien. Le surf localisme poussé à l’extrême. Un véritable cauchemar éveillé et hallucinant. Les images semblent se gondoler sous l’effet de la folie et de la chaleur.
Nic Cage devient un beach bum qui vit dans une épave de voiture sur le parking de la plage, à fouiller les poubelles, à boire à même le sol dans une flaque de bière.
Dans un pétage de plomb, une scène de folie, Nic fourre un rat dans la gorge d’un surfeur toxique qui le harcèle.
Le film pourrait se situer du côté de Point Break avec le groupe de surfeurs Bad Boys. Un gang masculiniste aux ordres de son charismatique gourou des vagues.
Pour la première fois, Hollywood réalise un portrait tout en noirceur du surf et de sa culture authentique. Une réussite ?
