Les planches de surf de Gabriel Médina pour Teahupo’o

Le 22 mai début du Tahiti Pro WSL à Teahupo’o. La tour des juges en aluminium est en place pour un coût de 5 millions d’euros. Elle a fait l’objet de polémiques mais finalement aurait fait des dégâts peu importants sur le récif corallien.

teahapoo surf tower

Les trials 2024 ont permis la qualification du tahitien Mihimana Braye.

En 2014, Gabriel Médina, 20 ans, gagne le respect de la communauté surf international . Il remporte la victoire en devançant Kelly Slater en finale.

Le Tahiti Pro a été annulé en 2020 et 2021 à cause du Covid. En 2022 Gabriel était absent pour blessure. Il a donc eu 7 participations pour atteindre 6 fois la finale et remporter 2 victoires.

En 2024 Gabriel est classé 19 ème sur le CT. Il estime avoir été sous noté plusieurs fois par les juges dans des séries litigieuses ,ce qui explique son classement actuel. Sous pression Gabriel donne son meilleur surf. Il vient de remporter le championnat du monde ISA à Porto Rico et a assuré sa qualification pour les JO cet été.

Une raison pour sa réussite à Tahiti réside dans la qualité de ses planches .

Johnny Cabianca, basé au Pays Basque, est le shaper attitré de Gab depuis ses 14 ans.
Une longue et fructueuse collaboration. Pour chaque CT, Cabianca réalise un quiver de 10 planches. Cette année Medina surf un modèle vagues creuses, DFK 2.0, 6 channels, avec un rocker plus marqué que d’habitude. Les planches de 6 pieds à 6’2 mesurent 19 pouces de large, 2’1/2 épaisseur pour un volume de 29 litres.

En cas de gros swell, c’est le modèle Magnum semi-gun round pin-tail. Taille de 6’4 à 6’6, même largeur 19 pouces mais planches plus épaisses 2′ 9/16. Gabriel a la possibilité de surfer la planche en quad s’il a besoin de extra speed.

La teinte du quiver est bleu de France, hommage au lagon tahitien.
Pour les JO, Gabriel est un favori incontournable pour une médaille. On espère que nos français goofy, Joan Duru et Kauli Vast seront en top forme pour atteindre le podium.

Teahupo’o est le berceau du Mana. Avec l’Océan Pacifique, il détient les clés du spectacle. C’est un théâtre fantastique pour une compétition de surf historique qui marquerait l’histoire des JO.

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