Enfin, la porte s’est entrouverte ! Le filet d’air est encore léger, l’horizon encombré d’incertitudes, la « ligne de crête » toujours étroite, mais la lumière de la liberté brille au loin. Il était temps.
« Dans la vie qui m’attend, j’irai voir la mer. Je lui dirai tout le bien que je pense de ses vagues »
Anne Goscinny, écrivain.
Dès le 11 mai, de nombreuses plages devraient être de nouveau accessibles aux surfeurs sous réserve de respecter les règles mises en place par les mairies.
…Désormais, il revient aux maires de présenter leur demande dérogatoire de réouverture aux Préfets en fixant des règles d’usage compatibles avec la protection sanitaire de la population. Chaque plage dispose de spécificités parfaitement identifiées par les élus locaux.
Le concept de plage dynamique sera privilégié. A savoir, seules les pratiques sportives individuelles ou en collaboration avec les fédérations, les ligues et les clubs pourront être autorisées. Il revient aux maires de réglementer l’autorisation d’accès sur le principe que le bord de mer est un lieu de passage et non un espace de sédentarité… »
Des précisions sont apportées concernant le département des Landes dans le Sud Ouest du 08 Mai 2020
par Christine Lamaison
DÉCONFINEMENT Élus et institutionnels des Landes ont repris espoir après les annonces du ministre de l’intérieur, jeudi. Les prochains jours seront décisifs.
« La règle générale reste la fermeture, mais le préfet pourra autoriser l’accès aux plages, aux lacs et aux centres nautiques sur demande des maires. » Cette phrase prononcée par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a ravivé l’espoir d’une ouverture possible dans Landes. « Les maires devront alors leur présenter un dispositif et des aménagements suffisants pour garantir la distanciation physique », a poursuivi le ministre.
Tous ceux, élus, Fédération française et Comité départemental de surf, Syndicat mixte de gestion des baignades landaises (SMGBL), qui ferraillent depuis plusieurs jours pour un accès aux plages « dynamique » dès le 11 mai y voient une ouverture possible. Dans un premier temps, il s’agirait d’autoriser l’accès uniquement pour s’y adonner à une pratique sportive.
Un protocole déjà sur pied
Dès qu’il a entendu ce discours, le président du SMGBL, Hervé Bouyrie, a adressé un mail à la préfète des Landes pour solliciter une réunion le plus rapidement possible, en présence de ses collègues du syndicat. « Sachant que le syndicat a d’ores et déjà présenté un protocole pour rendre possible cet accès dynamique aux plages, précise-t-il. Protocole qui a été remis à la préfète du département, à la préfète de région et au Premier ministre. » « Notre mobilisation collective a été utile », juge le sénateur socialiste Éric Kerrouche, auteur, en début de semaine, d’un amendement demandant la réouverture des plages. « Il s’agit d’un acte de confiance envers les autorités locales, compétentes pour déterminer les besoins de leurs territoires », se félicite le député LREM Lionel Causse. « Le principe de plage dynamique demeure le plus adapté à la situation sanitaire. » La Fédération de surf n’a pas non plus tardé à se féliciter de la position du ministre et à appeler ! tous les pratiquants à « un strict respect des règles qui seront mises en place ».
Ce vendredi 8 mai, Cécile Bigot-Dekeyzer, préfète des Landes, organise un point presse pour présenter la stratégie de déconfinement dans le département. Cette question de l’accès aux plages, très sensible dans le département, sera forcément abordée.
A suivre