Exposition Art et Surf Paris 2024 dans le cadre de l’Olympiade Culturelle du 29 juillet au 12 août.https://www.mayumi.fr/expo2024/
Pendant les JO, rendez vous à la Délégation de la Polynésie Française, 28 Boulevard Saint-Germain, Paris 5e . Dans cet espace de détente et de culture, vous pourrez découvrir et apprécier les toiles du peintre Mayumi Tsubokura.
Mayumi est un peintre du surf bien connu des Basques et des Landais. Cette exposition en l’honneur de la compétition à Teahupo’o met en relief les ambiances tahitiennes , les vagues et le nuancier bleu du lagon.
Né à Tokyo, dès son jeune âge, Mayumi est élevé dans la plus pure tradition. Il pratique la peinture… et les arts martiaux. À 17 ans, il découvre le surf au Japon, puis à Hawaï. Surnommé Kamikaze boy par les surfeurs du North Shore, il devient leur ami. C’est l’époque des Gerry Lopez, Darrick Doerner, Eddie Aikau…
Profondément marqué par cette expérience et ces rencontres, il va poursuivre sa formation artistique à Tokyo. D’une capitale à l’autre, il n’y a qu’un pas : il décide de s’inscrire à l’école des Beaux-arts à Paris.
Dans les années 80, à Tahiti, sa peinture évolue vers la représentation des vagues. Il souhaite transmettre le sentiment d’humilité et de respect du surfeur, que sa pratique confronte sans relâche au grand bleu. Combat inégal, école de la persévérance et de l’abnégation à nulle autre pareille.
Ses toiles combinent l’influence de ses racines japonaises, une inspiration polynésienne à la technique européenne. Guidé par sa mémoire (sensorielle), ses souvenirs, il réalise de véritables portraits des vagues : reef ou beach break, tempête, Atlantique, paysages et rivages marins, tous habités d’une force intrinsèque,, d’aucuns diraient d’un kami.
C’est une collection qui tend à exprimer les rêves des surfeurs tout en rendant hommage aux adeptes de la pratique reine de la glisse, ces travailleurs de la mer pour plagier Hugo. Une pratique que l’artiste parvient à transcender pour en exprimer toute la beauté, à travers celle de la nature qui lui sert de berceau.
Mayumi a une définition bien à lui du Surf Art : selon lui, il symboliserait le monde du surf, un monde dont les habitants auraient libéré leur esprit du superflu, rien de moins. Quand on vous dit que surf et zen font bon ménage !