Gros surf, risques et prix à payer

Pour un surfeur le but est de repousser ses limites. Pouvoir surfer dans toutes les conditions de vagues surtout quand les conditions de mer font plaisir à voir. Mais la taille des vagues a de l’importance. Il convient d’apprécier la hauteur des vagues, la puissance du swell et les risques potentiels.

ÉVALUATION, préparation, anticipation

L’évaluation commence depuis le bord et c’est pas mal de se concerter avec les autres surfeurs. Bien sûr la condition physique est nécessaire et il faut avoir surfé régulièrement. Sur un beach break on va vite se rendre compte de l’intensité des vagues car arriver au line up est souvent un challenge. Également tout envisager, comme rentrer au bord à la nage sans planche et tenir compte des courants marins. En cas de blessure on espère le soutien des potes surfeurs. Éviter de surfer tout seul ou éventuellement mettre un gilet de flottabilité sous la combinaison.

En piste

Tout d’abord de l’envie et de la motivation. La recherche du plaisir et du challenge. Une planche step up pour une bonne rame. Des dérives taille L pour une bonne accroche Hold et de la vitesse Drive. Un leash costaud, assez long et acheté récemment. De toute façon une bonne bouffe fait partie du contrat.

Prévoir quelques apnées forcées. En moyenne vous allez rester sous l’eau une dizaine de secondes. 15 à 20 secondes ça paraît long. Il est exceptionnel de rester 30 secondes sous l’eau. Être entraîné, avoir confiance limite le stress et la consommation d’oxygène.

Ne pas changer de plan ou de tactique au dernier moment. Une succession de vagues sur la tronche va couper le souffle mais en général vous éloigne de la zone d’impact.

Plusieurs circonstances surviennent

Pour rentrer à la nage sans planche , raisonner en se disant que cela va prendre 60 minutes ! On est agréablement surpris d’être au bord beaucoup plus vite.

Il faut faire face aux imprévus. L’océan est toujours le plus fort mais il reste clément avec l’espèce Surfeur.

Un conseil : garder le sourire avant de ramasser une bonne bouffe, ça limite le stress et économise le souffle.

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